Le président de la République, professeur Faustin Archange #Touadéra, a assoupli les mesures barrières permettant d’empêcher la propagation du coronavirus, en déclarant le port des masques #obligatoire dans les lieux publics comme mesure d’accompagnement.
Par BMB
BANGUI, 03 août 2020. Mais la déclaration du chef de l’Etat concernant le port obligatoire des masques dans les lieux publics tombe, semble-t-il, dans les oreilles de sourds. Et pour cause, bon nombre de Centrafricains foulent aux pieds cette mesure et refusent de porter le cache-nez pour se protéger contre la pandémie du coronavirus.
Dans les taxis, bus et sur les motos-taxis, rares sont les Centrafricains qui obéissent à cette #mesure_barrière et portent le cache-nez. Il en est de même dans les églises, mosquées, marchés, ainsi que les quelques établissements scolaires et l’Université de Bangui qui ont rouvert leurs portes, alors que le pays fait face à la montée fulgurante de l’épidémie.
« Pour certains, le port du cache-nez rend difficile la respiration. D’où le fait que plusieurs personnes refusent de le porter. Pour d’autres, le port du masque est un signe satanique ».
Pour témoigner sa bonne volonté dans la lutte et la protection de ses populations contre le #coronavirus, le chef de l’Etat a promis de confectionner dix millions de cache-nez pour distribuer à toutes les populations, à raison de trois cache-nez pour chaque citoyen. Chose promise, chose due. Certaines populations ont déjà reçu les cache-nez confectionnés et distribués par le gouvernement.
D’autres ont reçu les cache-nez des mains de certains partenaires, à l’exemple de l’Union Européenne qui a distribué plus de cent milles #masques de protection aux commerçants et commerçantes du marché central de Bangui, ainsi qu’aux populations de Bimbo, dans la journée du mercredi 15 juillet dernier.
Pour certains, le port du #cache-nez rend difficile la respiration. D’où le fait que plusieurs personnes refusent de le porter. Pour d’autres, le port du masque est un signe satanique. Face à ces multiples interprétations non fondées, l’on est en droit de poser la question suivante : le port du masque sera-t-il réellement effectif sur l’ensemble du territoire, comme l’a déclaré le président de la République ? Attendons de connaître l’évolution des choses pour en dire plus, car «qui vivra, verra» !
Mais est-il que le gouvernement a promis de passer à la vitesse supérieure, quant au port obligatoire du masque dans les lieux publics, après la distribution des dix millions de masques à toutes les populations.
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