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Qu’attendent la DST, le Min. COM et le HCC pour interpeller les responsables du site «Nouvelles+»?

Qu’attendent la DST, le Min. COM et le HCC pour interpeller les responsables du site «Nouvelles+» qui placardent des messages de haine dans la ville de Bangui ?


Par Jean Saint-Clair MAKA GBOSSOKOTTO

BANGUI, 03 août 2020.Le média en ligne www.nouvellesplus.com https://nouvellesplus.com/index.php/2020/07/15/lambassadeur-raciste-en-route-pour-la-rca/ vient une de plus de frapper, avec des affiches qui appellent à la haine et qui peuvent avoir des conséquences diplomatiques désastreuses, si rien n’est fait pour interpeller les responsables de ce site qui sont des Centrafricains.




Dans cette nouvelle publication, les responsables s’en sont pris à l’ancien président François Bozizé et au nouvel Ambassadeur de France en #Centrafrique, Jean-Marc Grosgurin. Ces derniers font la comparaison entre l’ancien président François Bozizé et le sanguinaire allemand Adolph Hitler, au fasciste italien Mussolini et au dictateur chilien Pinochet, titré en gros plan : Hitler, Mussolini, Pinochet, Bozizé.

Dans cette même publication toujours, ils font planer une psychose de coup d’Etat en préparation, où la France aurait ramené #Bozizé pour évincer le président #Touadéra. «Le coup d’Etat est en cours de préparation ! Pour preuve, voyez ce nouvel Ambassadeur que la France vient d’envoyer en RCA pour aider Bozizé. Pour monter des coups d’Etat, Jean-Marc #Grosgurin est quelqu’un qui s’y connaît ! Il suffit de se rappeler celui qu’il avait appuyé au Yémen, en Guinée […]. Derrière un foulard blanc, Bozizé se prépare à nous faire baigner dans le sang !», voilà en substance le contenu des gribouillages dont sont friands les responsables du site «#Nouvelles+» qui, aux dernières nouvelles, bénéficieraient des fonds occultes du Trésor public. Si cette information venait à se confirmer, cela signifie qu’on prend l’argent du contribuable centrafricain pour financer les fauteurs ou semeurs de troubles, et dans le but d’écarter purement et simplement des adversaires politiques de taille, ou certains partenaires traditionnels du pays qui dérangent.

« Oui, les auteurs de ces affiches sont connus, mais personne n’ose lever le petit bout du doigt pour les indexer aux fins d’une éventuelle mise en cause et interpellation ».

Le pays de Boganda est devenu une véritable poubelle, un endroit infeste où des panafricanistes de pacotille utilisent sa philosophie pour racketter les Centrafricains.

Bokassa se retournerait dans sa tombe, s’il savait que le puissant service de renseignements qu’il a construit et légué peine à stopper net les auteurs et co-auteurs des affiches placardées partout dans la capitale Bangui, et que, de surcroît, ces affiches appellent à la haine et peuvent inexorablement conduire le pays vers un autre chaos sécuritaire indescriptible.

Oui, les auteurs de ces affiches sont connus, mais personne n’ose lever le petit bout du doigt pour les indexer aux fins d’une éventuelle mise en cause et interpellation. La question flagrante qui se pose est de savoir si c’est parce que ces derniers s’attaquent aux opposants et à la France que les autorités du pays en charge de la sécurité des personnes et des biens affichent une indifférence notoire et révoltante vis-à-vis de ces auteurs et pourvoyeurs de haine et de désinformation ?

Pourtant, le Consortium des Journalistes Centrafricains pour la Lutte contre la #Désinformation (#CJCLD) ne cesse d’attirer l’attention des autorités du pays, des professionnels des médias et notamment de la jeunesse, que ces tracts subversifs placardés partout dans la ville de Bangui risquent d’entraîner le peuple vers un extrémisme violent.

Les journalistes ont-ils oublié la «Radio mille collines» au Rwanda ? Sachez qu’une communication irresponsable et dangereuse peut faire imploser une nation. Il est plus qu’urgent que les partenaires au développement donnent les moyens au Haut Conseil de la Communication, en collaboration avec le ministère de tutelle, de mettre en place une stratégie capable de freiner l’élan conspirationniste dans le pays.

Quelques pistes de solution.

Les Organisations Professionnelles des Médias (OPM) sont appelées à se mobiliser pour mettre un plan de riposte contre la propagation de fausses nouvelles dans le pays. Pour stopper la propagation de ces «#infox», les journalistes doivent se concerter pour détruire systématiquement les affiches placardées dans la capitale, car il en va de leur réputation en tant que journalistes.

Chers confrères, extirpons les mauvaises herbes du paysage médiatique centrafricain ! Il ne faut pas laisser les germes de la haine se développer dans notre pays !

Les «#médias mille collines» n’ont pas leur place en Centrafrique !

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